Le but de l’action socialiste est l’émancipation complète de la personne humaine.
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LES NOUVELLES
Après le catastrophique exercice 2015 de la ville de Pessac expliqué dans notre précédent article, nous aurions pu attendre que le budget 2016 se traduise par les mesures de redressement qui s’imposaient, en particulier sur la maîtrise des dépenses de fonctionnement si chères au maire Franck RAYNAL (dans tous les sens du terme d’ailleurs). Quelle n’est pas notre surprise, à la lecture de ce budget de découvrir une évolution des dépenses de fonctionnement de + 2.720.000 €, alors même qu’avait été annoncée une maîtrise de ces dépenses, et que la mutualisation achetée à prix d’or (10.500,000 €) devait permettre de les juguler. Notre surprise se transforme en stupeur lorsque l’on essaie de comprendre comment sont utilisées ces dépenses, et que l’on constate l’augmentation très sensible de la part consacrée aux services généraux (39%), tandis que la part relative consacrée aux services aux Pessacais est en baisse : - Enseignement : - 1 point - Sport jeunesse : - 1,6 point - Action économique : - 1 point Le maire choisit donc de consacrer près de 40 % du budget aux services généraux et de diminuer la part relative consacrée aux services de proximité ! Pas de miracle non plus du côté du cheval de bataille du maire : les dépenses de personnel augmentées de l’impact financier des postes transférés à la métropole, sont également en hausse. Du côté des produits, l’excuse de la baisse de la dotation de l’Etat si souvent utilisée pour justifier les difficultés budgétaires n’est pas convaincante puisque le produit de la fiscalité locale évolue de telle sorte qu’il vient plus que largement compenser la baisse tant décriée de la dotation. Malgré toutes les promesses, ce sont bien les dépenses qui dérivent et pour limiter la casse le maire a choisi : baisse des subventions aux associations, baisse des subventions au CCAS ! Quoi qu’il veuille en dire, il y a bien là une diminution dans l’attention consacrée aux services aux Pessacais ! En ce qui concerne les dépenses d’investissement, le programme général d’investissement augmente alors même que le complexe de Bellegrave, annoncé comme le plus gros chantier de la mandature, n’impacte encore que peu ce budget. L’augmentation des dépenses ayant entamé la capacité d’épargne, celle-ci est donc devenue insuffisante pour financer les investissements, c’est alors le recours à l’emprunt qui doit en financer plus de la moitié. L’endettement annoncé et programmé de Pessac devient une réalité à partir de 2016, et il ne pouvait en être autrement tant l’effet ciseau dû à l’absence de maitrise des dépenses vient peser sur les comptes Pessacais ! Quelle sera dès lors la trajectoire pour les années futures ? Ici aussi laissons aux Pessacais le loisir d’apprécier cette gestion qui ne correspond ni aux promesses électorales du maire, ni à leurs attentes. |