Sébastien Saint-Pasteur est le nouveau député de la 7ᵉ circonscription. Figure de la politique locale, le nouvel élu promet un mandat "humble et efficace", au contact des électeurs de sa circonscription.
Il s'est imposé, ce dimanche 7 juillet, avec 43,82 % des suffrages. Le candidat socialiste Sébastien Saint-Pasteur décroche ainsi, son premier mandat de député de la 7ᵉ circonscription de la Gironde, qui englobe Pessac, Gradignan ou Cestas.
Le mandat de député manquait encore à son CV. Conseiller départemental depuis 2015, élu municipal de l’opposition à Pessac dans la métropole bordelaise, Sébastien Saint-Pasteur est une figure de l’ombre de la politique locale. Un statut qui convient bien à celui qui peine encore à s’habituer à la lumière et aux applaudissements, nombreux ce dimanche soir. “J’ai deux boussoles : l’humilité et l'utilité. L’humilité, en restant honnête et responsable vis-à-vis de la parole donnée. L’utilité, en faisant avancer les sujets qui me tiennent à cœur, comme le vieillissement, le handicap ou encore le devenir des centres sociaux, l’alimentation ou l’industrie”, liste Sébastien Saint-Pasteur.
Je ne rêve pas d’être le rapporteur d’un grand texte de loi. Si je peux déjà changer trois lignes dans un CERFA pour permettre aux gens de mieux vivre, j’en serai satisfait.
Au Département, il occupe d’ailleurs le poste de vice-président chargé de l’accès au droit, santé, numérique, services publics de proximité et technologie civique. Des sujets qu’il souhaite désormais porter à l’Assemblée.
“Il y a trop de textes déconnectés de la réalité. Dans le domaine du handicap, c’est le cas du programme “zéro sans solution” : les élus ont mis l’accent sur l'accès au travail ou le logement quand les personnes en situation de handicap demandent l’accès aux loisirs, à la socialisation”, illustre Sébastien Saint-Pasteur.“C’est primordial d’être au contact du terrain pour déconstruire les préjugés. Je crois que la politique d'aujourd'hui manque d'humilité.”
Originaire des Hautes-Pyrénées, celui qui a été, pendant dix ans, de 2007 à 2017, l'attaché parlementaire d’Alain Rousset, l'actuel président de la région Nouvelle-Aquitaine, veut faire de son ancrage, et de sa connaissance du local une force. “Je veux faire de la politique à hauteur d’hommes, en écoutant un chef d’entreprise ou un spécialiste médical, selon les sujets, parce qu’ils ont une expertise que je n’ai pas. Dans notre territoire, nous avons une multitude de parcours de vie auxquels je veux rester attentif”, assure le député socialiste.
Tout le positif part du local. Il faut une logique bottom-up, du bas vers le haut, et non l’inverse.
Si le “flou” persiste quant à son futur quotidien à l’Assemblée, le député girondin refuse de se limiter aux logiques partisanes.
“Il faudra que je trouve ma place en tant que député. Mais je ne vois pas pourquoi il faudrait être sectaire et fermé. Si un député de la majorité a une proposition intelligente, qui correspond à mes valeurs, je ne ferai pas du dogmatisme. C’est exactement ce que les gens ne veulent plus”, avance Sébastien Saint-Pasteur.
Avide “de se nourrir de la contradiction des autres”, le socialiste s’est déjà rapproché des élus italiens ou allemands pour “comprendre leur travail, dans ces pays où la pluralité est plus forte”. “Si ailleurs en Europe, la pluralité fonctionne, je ne vois pas pourquoi les Français n’y arriveraient pas”, glisse le nouveau député de la 7ᵉ circonscription de Gironde.
Sébastien Saint-Pasteur est le nouveau député de la 7ᵉ circonscription. Figure de la politique locale, le nouvel élu promet un mandat "humble et efficace", au contact des électeurs de sa circonscription.
Il s'est imposé, ce dimanche 7 juillet, avec 43,82 % des suffrages. Le candidat socialiste Sébastien Saint-Pasteur décroche ainsi, son premier mandat de député de la 7ᵉ circonscription de la Gironde, qui englobe Pessac, Gradignan ou Cestas.
Le mandat de député manquait encore à son CV. Conseiller départemental depuis 2015, élu municipal de l’opposition à Pessac dans la métropole bordelaise, Sébastien Saint-Pasteur est une figure de l’ombre de la politique locale. Un statut qui convient bien à celui qui peine encore à s’habituer à la lumière et aux applaudissements, nombreux ce dimanche soir. “J’ai deux boussoles : l’humilité et l'utilité. L’humilité, en restant honnête et responsable vis-à-vis de la parole donnée. L’utilité, en faisant avancer les sujets qui me tiennent à cœur, comme le vieillissement, le handicap ou encore le devenir des centres sociaux, l’alimentation ou l’industrie”, liste Sébastien Saint-Pasteur.
Je ne rêve pas d’être le rapporteur d’un grand texte de loi. Si je peux déjà changer trois lignes dans un CERFA pour permettre aux gens de mieux vivre, j’en serai satisfait.
Au Département, il occupe d’ailleurs le poste de vice-président chargé de l’accès au droit, santé, numérique, services publics de proximité et technologie civique. Des sujets qu’il souhaite désormais porter à l’Assemblée.
“Il y a trop de textes déconnectés de la réalité. Dans le domaine du handicap, c’est le cas du programme “zéro sans solution” : les élus ont mis l’accent sur l'accès au travail ou le logement quand les personnes en situation de handicap demandent l’accès aux loisirs, à la socialisation”, illustre Sébastien Saint-Pasteur.“C’est primordial d’être au contact du terrain pour déconstruire les préjugés. Je crois que la politique d'aujourd'hui manque d'humilité.”
Originaire des Hautes-Pyrénées, celui qui a été, pendant dix ans, de 2007 à 2017, l'attaché parlementaire d’Alain Rousset, l'actuel président de la région Nouvelle-Aquitaine, veut faire de son ancrage, et de sa connaissance du local une force. “Je veux faire de la politique à hauteur d’hommes, en écoutant un chef d’entreprise ou un spécialiste médical, selon les sujets, parce qu’ils ont une expertise que je n’ai pas. Dans notre territoire, nous avons une multitude de parcours de vie auxquels je veux rester attentif”, assure le député socialiste.
Tout le positif part du local. Il faut une logique bottom-up, du bas vers le haut, et non l’inverse.
Si le “flou” persiste quant à son futur quotidien à l’Assemblée, le député girondin refuse de se limiter aux logiques partisanes.
“Il faudra que je trouve ma place en tant que député. Mais je ne vois pas pourquoi il faudrait être sectaire et fermé. Si un député de la majorité a une proposition intelligente, qui correspond à mes valeurs, je ne ferai pas du dogmatisme. C’est exactement ce que les gens ne veulent plus”, avance Sébastien Saint-Pasteur.
Avide “de se nourrir de la contradiction des autres”, le socialiste s’est déjà rapproché des élus italiens ou allemands pour “comprendre leur travail, dans ces pays où la pluralité est plus forte”. “Si ailleurs en Europe, la pluralité fonctionne, je ne vois pas pourquoi les Français n’y arriveraient pas”, glisse le nouveau député de la 7ᵉ circonscription de Gironde.