L’idée socialiste relève, à la fois, d’une révolte contre les injustices et du combat pour une vie meilleure.
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LES NOUVELLES
En réponse au jugement du Tribunal administratif de Bordeaux, M. le Maire énonce qu’il s’agit d’une tempête dans un verre d’eau. Malheureusement, le premier magistrat pessacais a manifestement plus le sens de la formule que celle du respect du droit. Le jugement est en effet sans appel. Pour tenter de se justifier il énonce dans Sud Ouest de façon assez édifiante que l’opposition « peut donc s’exprimer onze fois par an au lieu de quatre. Son droit de réponse elle l’a déjà ». Faut-il rappeler que l’encart dédié à l’opposition équivaut à moins d’une demi-page en fin de magazine alors que Pessac en Direct fait régulièrement la publicité du Maire dans ses colonnes. En plus de l’édito, ce ne sont pas moins de 5 photos du Maire sur les deux premières pages du dernier numéro de Pessac en Direct ! Sur la question de la hausse spectaculaire de ses indemnités, il cite une loi de janvier 2015 alors qu’il a pris cette décision dès son élection en avril 2014, lors de l’un des tous premiers conseils municipaux qui a suivi son investiture. Avec le recul nous pouvons précisément mesurer précisément le coût de cette hausse pour le budget de la commune : 150 000 € par an pendant six ans pour absorber un nombre d’adjoints plus important à indemniser, la hausse des indemnités des conseillers municipaux de sa seule majorité et celle de 80% du Maire. Quant au juge il est en total désaccord avec la vision du Maire puisqu’il l’oblige à donner un droit de réponse aux élus aussi bien sur les indemnités que sur son discours d’investiture. A bon entendeur…. |