L’idée socialiste relève, à la fois, d’une révolte contre les injustices et du combat pour une vie meilleure.
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LES NOUVELLES
Retrouvez ci-dessous la tribune des élus "Engagés pour Pessac" à paraître dans Pessac en Direct de décembre. UNE POPULATION EN HAUSSE DE 10% D'ICI 2020 ? Depuis maintenant deux ans, nous assistons à une modification considérable du paysage urbain pessacais. Les projets se suivent et aucun quartier ne semble épargné jusqu’au quartier de Saige où la destruction d’une ou plusieurs tours est envisagée. Beaucoup suscitent des réactions de rejet qui se traduisent par de nombreuses pétitions. Mais le Maire n’en a cure, il a déclaré vouloir poursuivre l'urbanisation de Pessac avec la construction de 600 à 650 logements par an d'ici 2020 (Journal des Entreprises du 14 octobre 2016). Avec cet objectif, Pessac verra sa population augmenter de 10% d'ici 2020 (+ 6000 habitants en seulement 4 ans), soit autant que sur les 15 dernières années. Le problème du cadre de vie est posé très clairement pour les habitants et riverains qui vont connaître les nuisances liées à une urbanisation non maîtrisée et trop hâtive. Naturellement les équipements publics seront mis à rude épreuve, écoles mais aussi installations sportives. A cela s’ajoute aussi la question du peuplement, la volonté de mixité sociale est plus affichée que réelle. LA SOLIDARITÉ MALMENÉE. La ville de Pessac s'est singularisée par un soutien fort et ancien à l'économie sociale et solidaire. L'ESS permet notamment à des personnes éloignées de l'emploi de retrouver le chemin du travail et de la qualification. Les exemples sont nombreux à Pessac avec Envie, BATI ACTION ou encore l’AIPAC. Malheureusement, la nouvelle municipalité semble faire peu de cas de ces véritables trésors qui font la fierté de notre Ville. Une nouvelle fois, rappelons que le Maire avait déclaré après son élection « l'ESS c'est bien gentil, mais cela ne s'autofinance pas » (Journal des Entreprises du 4 juillet 2014).et … cela coûte cher aurait-il pu ajouter !. C’est pour cela sûrement qu’il a décidé de diviser par trois les subventions versées jusqu’alors à Envie et à Bâti action pour en donner une part à l’AIPAC. A la place d'un pôle dédié à l'ESS sur le site des Échoppes, place est laissée à nouveau, selon toute vraisemblance, à la promotion immobilière. Pendant ce temps on supprime l'aide personnalisée pour les publics les plus fragiles (APP) ou 70 000 € pour les aides facultatives du CCAS.....et à l'heure où nous écrivons ces lignes nous redoutons de nouvelles coupes budgétaires dans les budgets dédiés à la solidarité et à la prévention alors même que 6000 Pessacais sont sous le seuil de pauvreté et que la précarité gagne du terrain. UNE DROITE QUI NE S'ASSUME PAS Derrière une façade souriante se cache malheureusement une réalité bien plus sombre où place nette est laissée à la spéculation immobilière pendant que les enjeux de solidarité sont eux, délaissés. Naturellement, il faut saluer les initiatives citoyennes qui sont portées mais elles ne peuvent remplacer l'action publique. La nouvelle municipalité n'assume pas mais elle fait systématiquement des choix qui affaiblissent la capacité de la Ville à être facteur de solidarité. Qu'en sera-t-il demain si Pessac compte 6000 habitants de plus ? |