Le but de l’action socialiste est l’émancipation complète de la personne humaine.
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LES NOUVELLES
« Calamiteux voire scandaleux », c’est ainsi que le Premier adjoint de la majorité conduite par Franck Raynal qualifiait l’état dans lequel il découvrait les bâtiments publics pessacais à son arrivée aux commandes de la Ville dans un article publié dans Sud Ouest le 20 octobre dernier. Le Premier adjoint illustrait son propos par la rénovation du COSEC de Saige Formanoir. L’élu oublie, à dessein, de rappeler que dans la délibération votée le 9 octobre pour autoriser ces travaux, il est énoncé « Les diagnostics et analyses réalisés sur cette charpente en amont des travaux ne pouvaient laisser supposer de tels désordres sur des parties qui n’étaient ni accessibles ni inspectables ». Il oublie également de dire que ces travaux étaient prévus par l’ancienne municipalité dans le cadre de la rénovation du quartier de Saige. Une nouvelle fois, nous nous interrogeons sur le crédit à donner à ces attaques systématiques et démesurées de la gestion passée. Faut-il rappeler que l’un des premiers actes de cette majorité a été de manipuler l’audit financier de la gestion passée de la Ville ? Un tour de passe-passe qui avait même donné lieu à un article dans Le Canard Enchaîné intitulé « Un Maire qui audite tout et son contraire ». Comment savoir qui dit vrai ? Nous comprenons qu’il ne soit pas facile pour les Pessacais de s’y retrouver dans ce qui peut paraître comme une « chicaillerie » politique. Pourtant, savoir de quoi il retourne est essentiel, car l’investissement est ce qui permet à la Ville de construire des équipements publics, ou de les rénover, pour accompagner la hausse de population ou celle des effectifs scolaires (prévisions en hausse de près 20% entre 2014 et 2019 !). Or si l’on se réfère aux chiffres du Ministère, que chacun peut consulter ici : https://www. Comment comprendre cette baisse ? Nous pourrions nous contenter de penser qu’une telle faiblesse dans les dépenses d’investissement atteste que l’état des bâtiments n’était finalement pas si catastrophique. Mais nous sommes plus inquiets de cette baisse au regard de l’urbanisation galopante de la Ville qui engendre de nouveaux besoins. La récente vente d’une partie du patrimoine municipal (vente du site du stade Jean Cordier pour 10 millions d’€ lors du conseil municipal d’octobre) démontre qu’il faut trouver des ressources nouvelles. Mais à l’instar de la vente des autoroutes sous le Gouvernement De Villepin, c’est une opération de court terme qui brade une partie du patrimoine commun des Pessacais. La mutualisation avec Bordeaux Métropole dont les vertus ont été tant vantées ne permet donc pas de réaliser les économies escomptées. Céder le patrimoine municipal et chercher dans la gestion passée un bouc émissaire de sa propre incapacité ne semble pas suffire à masquer les chiffres officiels et à tromper les Pessacais. Anne-Marie Tournepiche, Betty Despagne (société civile), Gérard Dubos, Dany Debaulieu, Jean-Louis Haurie, Philippe Despujols, Sébastien Saint Pasteur, Patrick Guillemoteau, Sonya Muller(parti socialiste),Didier Sarrat (parti communiste) Contact : elusoppositionpessac@gmail.com Permanence tous les jeudis de 9h à 12h au 1er étage de l’Hôtel de Ville |